Ventre de soie sur lit
de sable,
Lente chenille
s’achemine
Sous la charmille
Qui déboutonne
Sa rousse chemise
d’automne.
Chézine caresse, démêle
Les chevelures
enchevêtrées
D’herbes mélusines
voisines,
Avant de gagner la
grand-ville.
Ici, dans le val
élargi,
Chézine assise entre
deux chênes,
Chézine hésite, prend
ses aises,
Retient son souffle
Et puis s’en va
Rejoindre Loire, sa
cousine…
1 commentaire:
superbe ces quelques lignes de Poésie mon cher Henri !!!
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