dimanche 24 février 2013

Chézine




Ventre de soie sur lit de sable,
Lente chenille s’achemine
Sous la charmille
Qui déboutonne
Sa rousse chemise d’automne.
 Chézine caresse, démêle
Les chevelures enchevêtrées
D’herbes mélusines voisines,
Avant de gagner la grand-ville.
Ici, dans le val élargi,
Chézine assise entre deux chênes,
Chézine hésite, prend ses aises,
Retient son souffle
Et puis s’en va
Rejoindre Loire, sa cousine…

1 commentaire:

Unknown a dit…

superbe ces quelques lignes de Poésie mon cher Henri !!!