Baisers du soir
à mon Victor
Lorsque l’ombre piétine à l’orée de ton lit,
Et que tu me supplies de m’attarder encore,
Pour t’aider à chasser l’angoisse de la nuit,
Je t’offre mes baisers sans que tu les implores.
Je ne sais de nous deux qui cherche la chaleur
De l’autre, et qui voudrait prolonger la tendresse.
Il me plaît simplement, quand la lumière baisse,
D’entendre s’accorder les rythmes de nos cœurs.
A cet instant précis, je redoute le jour
Où, brisé par les ans, fatigué, le cœur lourd,
Je devrai me résoudre à quitter les vivants,
Pour emboîter le pas du Spectre impitoyable.
Voilà pourquoi je veux, jusqu’au soleil levant,
Poser sur ta joue tendre un souffle ineffaçable.
1 commentaire:
bravo à toi Henri de ce beau poeme que tu dédies à victor
ce fut un plaisir de te lire !!!
à bientot
http://wishaga.wordpress.com/
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